L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL |
Les Briet succèdent aux Leblond comme seigneurs de L'Etoile (Somme).
En 1546 Marie (Louise), fille d'Antoine I Leblond, avait été la première épouse de Nicolas Rumet. Ils avaient eu pour fils François, seigneur de Buscamp et de Beaucorroy, lequel épousait Adrienne Danzel par contrat passé le 6 septembre 1578, d'où une fille Marie. Celle-ci épousa, par contrat en date du 16 août 1622, François Briet, écuyer, seigneur d'Ailliel (paroisse d'Ailly-le-Haut-Clocher) et de Domquerel (ancienne dépendance de Domqueur) [Alliel, hameau d’Ailly-le-Haut-Clocher, situé au nord, et Donquerelle, ferme, dépendance de Domqueur, canton d’Ailly-le-Haut-Clocher, figurent sur la carte de Cassini], dont :
a) Charles I, fils aîné né vers 1622/30??. C'est son épouse, Marie Leblond, qui avait été désignée dans le testament d'Antoine V Leblond, son frère, pour bénéficier de l'usufruit de la donation faite à leur fils Charles II de Briet.
b) Marie, fille à marier en 1664, témoin de Charles [3E 29752].
c) Antoine, seulement écuyer en 1664, cité dans le testament de son père [3E 29752]. Contrairement à ce qui est affirmé dans le Nobiliaire de Belleval, Antoine serait fils de Gabriel et de Catherine Mourette et non frère de Charles I [Correspondance de M. J. de Rainvillers, 54300 Xermaménil]
d) au moins une fille, déjà épouse du s(ieu)r de Senecour en 1664, dotée par Charles en remplacement de son droit de quint [3E 29752].
Représentations : (a) des armes anciennes selon les descriptions des ouvrages de Belleval ; (b) des armes modernes dites aussi de Briet telles qu’elles sont coloriées dans le nobiliaire de Rousseville [BMA, Ms 2132, p. 72].
On ne dispose pas de certitudes concernant les armoiries et la noblesse des Briet de L’Etoile [voir les mémoires généalogiques de l’abbé Buteux (SAP, CB 179, p. 247)], lesquels succédèrent aux Leblond en 1675 par héritage testamentaire. Curieusement il n’y a pas d’enregistrement au nom de Charles Briet dans l’armorial de D’Hozier de 1696, pour l’Artois et la Picardie ; on y relève seulement pour ce patronyme un « Nicolas Briet, conseiller du Roy en la sénéchaussée de Ponthieu : D’argent, à un sautoir de sable, accompagné de huit perroquets de sinople, mis en orle (d’argent à une croix de St-André noire, et huit perroquets verts en bordure) » [D’Hozier, n° 177 du registre 1er d’Abbeville, suppl. 3e partie (celle des armoiries données par D’Hozier, quand l’on n’en possédait pas ou qu’ayant payé on avait négligé de les fournir…)]. Selon Belleval ce Nicolas, de la branche de Rainvillers, est fils d’Antoine, lequel Antoine serait frère puîné de notre Charles I (de L’Etoile). Mais un descendant actuel de branche d’Antoine possède les preuves que les père et mère d’Antoine (Gabriel Briet et Catherine Mourette) ne sont pas ceux de Charles… [Correspondance de M. Jean de Rainvillers (54 300 Xermaménil)]. On se satisfera donc des armes anciennes, attestées celles-là, « De gueules à la croix d’argent, chargée de cinq hermines de sable. Devise : Malo mori quam foedari. », puisque portées par l’ancêtre Jean en 1441 [Belleval, Nobiliaire, col. 245, et Sceaux du Ponthieu, p. 92-3].
Le nobiliaire de Rousseville ne mentionne que : Briet porte d'argent au sautoir de sable accompagné de 8 perroquets de sinoples becqués et membrés de gueules mis en orle [BMA, Ms 2132, p. 72].
Publication Ghislain Lancel.
Première publication, en 2015.